Doctrine Malikite

Au Nom de Dieu le Clément, Miséricordieux



Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Chercher la science est une obligation pour chaque musulman ».

Il dit aussi : « les Anges étendent leurs ailes à celui qui cherche la science : par satisfaction de ce qu'il fait ».

Et il dit : «Certes, Allah, et Ses anges, les habitants des cieux et de la terre, jusqu'à la fourmi dans sa tanière et jusqu'au poisson prient pour celui qui enseigne aux gens le bien ».

Qu’Allah fasse de ce Forum une aumône courante pour Sa Face généreuse.

Que nos intentions soient purement pour Allah seul.

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Finance islamique à la une

 Ashwaq
Dimanche 18 Novembre 2007

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Sur le dernier numéro de la revue banque : (Novembre 2007 (n° 696) : prix : 30 Euros).
Site officiel de la revue:
http://www.revuebanquelibrairie.com/MagRevueBanque.aspx

Des articles détaillés sur le sujet de la finance islamique et les banques islamiques : leur principe, leur poids important et croissant dans le monde.

L'Europe est en train de s'ouvrir à la finance islamique qui pèse, selon le FMI, plus de 500 milliards de dollars.
Les institutions financières islamiques ont besoin du marché européen pour élargir leur univers d'investissement. Le Royaume-Uni est aujourd'hui le leader du développement de la finance islamique en occident...

A voir aussi un bel article sur cette revue :
La Finance islamique a-t-elle un avenir prometteur en France ?

Rappels importants:
La finance islamique propose des produits et services qui respectent les règles de la Shari’a.
La finance islamique moderne, née dans les années 1960 en Egypte, puis 1970 à Dubaï, ne cesse de croître. Sa particularité tient à l’émission d’obligations sans taux d’intérêt, ou sukuk. Le Coran bannit l’usure, à laquelle il préfère le partage des profits et des pertes. Mais il condamne aussi toute forme d’incertitude et de spéculation, ainsi que l’investissement dans les secteurs impurs tels que : armes, alcool, porc, jeux d’argent, pornographie. Les sukuk représentent 81% des nouvelles émissions d’emprunts dans le Golfe au premier semestre 2006, contre 25% l’année précédente. Lancés par des gouvernements ou des entreprises, ces titres sont très attractifs pour les épargnants et les spéculateurs, et sont très lucratifs pour les banques…

Quatre principes fondamentaux sont respectés :

1. interdiction de l’intérêt résultant du seul écoulement du temps (prohibition de l’usure, ar-ribâ);
2. Partage du profit et des pertes : l’investisseur se comporte comme un entrepreneur et partage les risques et les rendements ;
3. Al-Gharar al-fâhish : tout comme l'usure, l’Islam condamne toute spéculation, pari sur l’avenir, thésaurisation et interdit les transactions faisant intervenir les risques, les jeux de hasard et les incertitudes extrêmes… Al-gharar veut dire aussi toute transaction comportant un flou ou un aléa…
Les produits dérivés ne sont pas normalement autorisés ;
4. Toute transaction financière doit être sous-entendue par un actif tangible et identifiable. C’est le principe de l’Asset-backing.

Enfin certains secteurs sont totalement interdits, tels que : alcool, vins, jeux de hasard, pornographie, viande de porc, tabac…

Voir pour le détail sur les principes de la finance islamique :
http://www.doctrine-malikite.fr/index.php?action=forum&subaction=message&id_chambre=3397&id_sujet=37392

et
http://www.doctrine-malikite.fr/index.php?action=rubrique&numrub=41

Historique important à propos des banques islamiques :

1963 : naissance des principes financiers islamiques en Egypte. La Mit Ghamr Saving bank propose des comptes épargnes basés sur le partage des bénéfices et non des produits.

1970 :L’Organisation de la Conférence Islamique est créée et lance l’idée de la banque islamique.

1975 :Création de la banque islamique du développement, et naissances de banques islamiques telles que la Dubai Islamic Bank, la Kuwait Finance House et la Bahrein Islamic Bank.

1979 : Le Pakistan islamise son secteur bancaire.

1983 : le Soudan et l’Iran convertissent aussi leur secteur bancaire.
Nombreux sont les pays islamique du Golfe et de l'Asie qui ont suivi (Arabie,Emirat,Indonésie,Malaisie...)

Les quatre principaux produits :
Moudaraba.
Moucharaka.
Ijâra et Mourabaha.

Les banques islamiques disposent aussi d'un fond important 'bayt az-zakât' financé par les aumônes légales et les dons à destination d'oeuvre charitative et des plus défavorisés...

Voir un article utile sur les banques islamiques et ces quatres produits:
http://crise2007.wordpress.com/2007/11/02/maroc-les-banques-islamiques-en-5-questions/

Et Un livre trés utile:
- «Le système bancaire islamique: aspects théoriques et pratiques» du docteur Mohammed Boudjellal, éditions de l'institut international de la pensée islamique à Paris, année 1981.

Extrait de l'article cité :
Les produits bancaires islamiques respectent quatre règles: le partage de risque, la matérialité des échanges, l’absence de pénalités de retards de remboursement et le non financement des transactions interdites par la Charia (création de brasseries, de charcuteries (à base de porc), etc.).
Que proposent-elles ?
Les instruments financiers islamiques prennent la forme de divers contrats :
1. Istisna’a : contrat par lequel la banque en qualité d’entrepreneur responsable de la réalisation des travaux s’oblige à exécuter des produits finis (construction, réfection, aménagement et finition d’équipements de production, de transport et de consommation sur commande des utilisateurs et/ou des revendeurs) moyennant une rémunération que l’autre partie s’engage à lui payer d’avance, de manière fractionnée ou à terme ;
2. Mourâbaha : contrat par lequel la banque achète préalablement et réellement des marchandises (stocks, matières, produits intermédiaires) et les revend, au comptant ou à crédit à son client moyennant une marge bénéficiaire convenue entre les deux parties (Banque–vendeuse). L’opération de crédit n’est qu’un accessoire à l’opération commerciale) ;
3. Idjar ou Leasing : contrat de location de biens durables (mobiliers et immobiliers) assorti d’une promesse de vente (location–vente), ou contrat de crédit-bail (location avec restitution du bien), ou contrat de renouvellement du crédit-bail. Le droit de propriété du bien revient à la banque durant toute la période du contrat, tandis que le droit de jouissance revient au locataire ;
4. Salam : contrat par lequel la banque intervient en qualité d’acquéreur, d’une marchandise qui lui sera livrée à terme par son partenaire avec paiement comptant immédiat. Cela permet au partenaire de disposer de liquidités. La condition de conformité à la Charia c’est que la marchandise, le délai, le prix et le lieu de livraison doivent être stipulés dans le contrat ;
5. Moushâraka : contrat d’association par lequel la banque contribue au financement (formation ou augmentation du capital ou prise de participation) de projets ou d’opérations ponctuelles moyennant une répartition des résultats (pertes ou profits). La récupération de son concours indépendamment des résultats ou l’anticipation sur les résultats est nulle ;
6. Modâraba : contrat d’association par lequel la banque apporte le capital moyennant partage des bénéfices et des pertes qui peuvent en résulter. La gestion incombe uniquement au client (Modareb) ;
7. Qard Hassan: prêt gratuit exceptionnel accordé, en général, à un client fidèle qui rencontre des difficultés. La banque ne prend pas de profits et le client ne rembourse que le principal qui lui a été accordé.

L’expérience des banques islamiques demeure récente. Par conséquent, certaines difficultés apparaissent :
1. La prédominance des dépôts à courte échéance prédispose le système à détenir d’importantes liquidités et des réserves excédentaires. Cette situation freine l’intermédiation financière et l’approfondissement du marché.
2. Les difficultés que pose la définition du taux de rendement des instruments islamiques pour les opérations bancaires ont aussi gêné le développement des marchés monétaire et interbancaire.
3. La banque islamique ne peut recourir au refinancement de la Banque centrale, au marché monétaire, au système de prêts interbancaires en raison des implications du taux d’intérêt ;
4. Le marché des obligations islamiques internationales « Sukûk » se borne surtout à la détention de titres jusqu’à l’échéance sans véritable marché secondaire.
5. Il est difficile d’élaborer un cadre relatif à la gestion, au contrôle et à la réglementation des banques islamiques du fait que ces banques ne séparent pas les activités de gestion et d’investissement de celles de banque commerciale..

Et voir aussi:
http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/vernag/PUB/Islam.html
 ISLAM
Jeudi 13 Décembre 2007

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BISMI ALLAH
SALAM ALAYKOUM

CREER DES BANQUES ISLAMIQUE & INSTITUTIONS FINANCIERE ISLAMIQUE LA RIBA NO RIBA HALLAL INCHA ALLAH.

http://www.lariba.com
http://www.lariba.kz
http://www.lariba.ca

VSMF