Doctrine Malikite


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Ibn 'âshir: "L'essentiel de la religion musulmane: Tawhîd, Fiqh et spiritualité, 2éme édition"


(Al-murshid Al-mu'în 'alâ Ad-Darûrî Min 'Ulûm ed-Dîn d'Ibn 'âshir)

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d'Ibn Abî Zayd Al-qirâwânî

Biographie:

L'Imam Mâlik - Sa vie et son époque, ses opinions et son fiqh d'Abou Zahra aux éditions Al-qalam


Nous remercions l'aimable partenariat:

 

Des éditions Iqra Iqrafrance.com

 

De Imusk imusk.fr

 

De la librairie Souk Ul-Muslim Souk-ul-muslim.fr

 

Et de l'association Valeurs et Spiritualité Musulmane de France VSMF

Femme enceinte et le jeûne



Ceux qui ont rompu le jeûne du Ramadan pour cause de maladie, de voyage, de grossesse, d'allaitement ou d'accouchement ou de menstrues ou de lochies, devront jeûner plus tard le nombre de jours correspondants : c’est ce qu’on appelle, le rattrapage (al-qadâ).

Allah (Gloire à Lui) -dans son infinie Miséricorde- a permis au malade, au voyageur (voyage permettant la réduction de la prière), à la femme enceinte ou celle qui allaite, la dérogation de rompre le jeûne et de le rattraper plus tard (pour lever la difficulté).

Dans notre école malikite, l'opinion la plus courante est que la femme qui allaite son enfant, si elle craint pour sa santé ou la santé de son enfant et ne trouve pas une nourice qui allaitera l'enfant ou si le nourrisson n'accepte d'être allaité que par elle, pourra rompre le jeûne: mais elle devra rattraper les jours manqués(non jeûnés) du Ramadan et faire la Fidya c'est à dire nourrir un pauvre (pour chaque jour manqué). Une autre opinion oblige seulement le rattrapage.

Quant à la femme enceinte qui a rompu son jeûne du Ramadan à cause de cela, seul le rattrapage est exigé.


Cas de la femme enceinte:

La règle est la suivante :
Lorsque la femme enceinte a peur de la dégradation de la santé de son enfant, d’elle-même ou des deux à la fois, elle peut interrompre le jeûne et rattrapera le nombre de jours manqués plus tard.
Si le jeûne est dangereux pour sa vie ou pour celle du bébé ou si elle craint par le jeûne un grand mal pour elle ou pour le bébé: dans ces cas, elle ne doit pas jeûner (il sera interdit pour elle de jeûner) et elle rattrapera plus tard les jours manqués.

Quelques médecins rapportent :
La grossesse se divise en 3 étapes:
- la 1ère étape : les 3 premiers mois lors du développement du foetus.
- la 2éme étape : les 3 mois qui suivent.
- la 3éme étape : les 3 derniers mois de la grossesse.

Lors de la 1ère étape, la femme est tenue de manger car le foetus en a besoin pour son développement.

Lors de la 2éme étape, la femme enceinte peut jeûner, à condition qu’elle soit bien portante, qu’elle ne soit atteinte d’anémie ou ne souffre de manques de protéines ou d’acides aminés… Ainsi la femme enceinte dans cette phase est tenue de jeûner (sauf si elle rencontre des soucis ou des problèmes et en consultant bien sûr son médecin traitant ou le médecin qui suit sa grossesse).

Lors de la 3éme étape, la femme est tenu de manger car dans ce cas le bébé puise directement dans les réserves de la mère, celle ci risque des complications ainsi que son bébé. En effet, le jeûne dans cette phase peut avoir des effets désavantageux sur la formation des différents organes du fœtus.

Notre conseil :
Il faut donc un suivi médical et il faut que le médecin (spécialiste sérieux) donne son avis avant que la femme enceinte décide ou non de jeûner en fonction de son état et de celui du bébé.
Et Allah nous veut la facilité et non la difficulté.


VSMF