Introdution
On doit les respecter et ne jamais juger ce qui s’est passé entre eux (comme ce qui s’est passé entre Mu‘âwiya Ibn Abî Sufyân (que Dieu l’agrée) et ‘Ali (que Dieu l’agréé)).
Les meilleurs des compagnons sont les quatre Califes (Abû Bakr puis ‘Umar puis ‘Uthmân, puis ‘Ali).
Tous les compagnons sans exception (qui ont vu le Prophète (paix et salut sur lui) ou vécu avec lui et qui ont cru et sont morts sur la foi) sont nos modèles et les plus dignes du respect.
Insulter un compagnon est un grand pécher.
Preuves dans le Coran
Preuves dans la Sunna
« N'insultez pas mes Compagnons! Si l'un de vous, offre en aumône l'équivalent de la montagne d'Uhud en or, il n'atteindra ni une poignée ni même une demi poignée de leur mérite! » Rapporté par Muslim, Abû Dâwûd, et Ahmad Ibn Hanbal dans son Musnad (6/6).
« Je vous conjure de prendre soin de mes Compagnons et de ne pas les importuner après ma mort. Car celui qui les aura aimés m’aura aussi aimé. Et celui qui les aura détestés, m'aura également détesté. Celui qui leur aura fait du tort, m'aura fait du tort, et par là même il aura fait du tort à Dieu. Celui-là, Dieu ne tardera pas à le faire périr (il sera promptement châtié)» Ahmad Ibn Hanbal dans son Musnad (5/ 54), At-tirmithî (3862).
Dans la Risala
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Il faut croire que la meilleure génération (qarn) est celle qui a vu l’Envoyé d’Allah (qu’Allah répande sur lui Ses bénédictions et lui accorde le salut) et a cru en lui, puis celle qui l’a suivie, puis encore la suivante; que les meilleurs compagnons (du Prophète) sont les Califes bien guidés (râchidoûn) et bien dirigés, Aboû Bakr, ‘Umar, ‘Uthman et ‘Ali (que Dieu les agrées tous!); qu’il ne faut parler des compagnons (du Prophète) que très élogieusement, qu’il faut se taire sur ce qui les a divisés; qu’ils ont plus de droit que quiconque à ce qu’on cherche pour eux les meilleures échappatoires (à la médisance) et à ce qu’on ait d’eux la meilleure opinion.
On doit obéir aux Imams (chefs) des musulmans, tant à ceux qui sont chargés de les gouverner qu’à leurs savants (‘ulamâ‘). On doit suivre les vertueux anciens (as-salaf aç-çâlih’), s’en inspirer en tout et demander le pardon de Dieu pour eux. On doit éviter les disputes de mauvaise foi et les controverse [de parti pris] en matière de religion et l’on doit s’abstenir des oeuvres des novateurs (muh’dith ).